Derrière le personnel politique, qui sont les vrais maîtres de la société ?

Le véritable pouvoir n’est pas entre les mains des députés, sénateurs, ou même président de la République. Il est dans les conseils d’administration des grandes entreprises capitalistes et des banques. Leurs actionnaires règnent sur l’économie, qu’ils organisent en fonction de leurs intérêts et de la recherche du profit.
Le pouvoir du grand capital s’incarne dans la domination d’une minorité de grands bourgeois qui monopolisent les richesses. Aujourd’hui, en France, les 20 personnes les plus riches possèdent autant de richesses que 40 % de la population. Ces fortunes ont été obtenues par l’exploitation de millions de travailleurs, ici et dans le reste du monde. Françoise Bettencourt Meyers doit sa fortune aux travailleurs de L’Oréal, Bernard Arnault doit la sienne aux petites mains de LVMH. Les membres de la famille Mulliez se sont enrichis sur le dos des 300 000 salariés du groupe Auchan dans le monde et des dizaines de milliers de salariés des autres marques qu’elle possède. Dans ce palmarès, les autres s’appellent Dassault, Peugeot, de Wendel, Michelin, Bolloré, Dentressangle, François Pinault, Bouygues. Ce sont eux les vrais maîtres de la société !
Ces riches bourgeois ont une myriade d’agents qui influencent les élus, quand ils ne les achètent pas purement et simplement. Ils ont leurs entrées dans les ministères et entretiennent des liens étroits avec les hauts fonctionnaires qui, eux, ne sont pas élus, restent dans l’ombre et assurent la permanence de la politique. La voix de ces rois de la finance et de l’industrie pèse dans les médias, qui bien souvent leur appartiennent, leur donnant les moyens d’influencer l’opinion.
Dans ce système prétendument démocratique, les électeurs sont conviés à voter régulièrement mais ils n’ont aucune prise sur les décisions.
Tant que les capitalistes garderont les rênes de l’économie, ils garderont le pouvoir sur nos vies et ils imposeront leur loi. Pour mettre fin à cette dictature, il n’y a qu’une seule solution : leur enlever la propriété des grandes entreprises en les expropriant sans indemnités ni rachat. C’est la condition indispensable pour que l’ensemble de l’activité sociale soit véritablement contrôlée par les travailleurs et la majorité de la population.