Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je m’appelle Edith Duquesnoy. J’ai 51 ans. J'habite Onnaing, dans le Nord. Je suis ouvrière à l’usine Toyota, sur une chaîne de production automobile.
Dans cette usine, comme partout, les capitalistes réfléchissent en permanence à tirer un maximum de profits de notre travail. Ils cherchent aussi à essayer de nous faire accepter cette exploitation. Mais ce n’est pas une fatalité. Je l’ai vécu lors de deux grèves : j’ai vu les travailleurs relever la tête, s’organiser, discuter et décider ensemble, devenir une force consciente.
Dans une grève comme celles que j’ai vécues à l’usine, où les travailleurs s‘organisent et décident eux-mêmes, des tas de perspectives s’ouvrent, parce que, là, la question de « Qui décide ? Qui contrôle nos vies ? » s’inverse. 
Nous, les travailleurs, nous faisons tout dans cette société. Si on prend conscience de notre rôle, on a la force de renverser le capitalisme et de débarrasser l’humanité de cette dictature du profit qui pourrit toute la société. Les capitalistes mettent toutes nos vies et toute la planète en coupe réglée pour leur seul profit. La seule force capable de changer réellement cette société, elle est collective, c’est celle de la classe ouvrière, de l’ensemble du monde du travail. 
Défendre cette perspective, celle du communisme, pour moi c’est une nécessité : c’est l’intérêt de l’ensemble des travailleurs, c’est-à-dire de l’immense majorité de la population sur cette planète, mais c’est aussi l’intérêt de toute l’humanité.