Introduction d'Arlette Laguiller au meeting des élections municipales à Paris07/03/20202020Brochure/static/common/img/contenu-min.jpg

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Introduction d'Arlette Laguiller au meeting des élections municipales à Paris

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Sommaire

    Je vais d’abord vous présenter cette belle tribune, en nommant les camarades qui y sont. Toutes et tous sont candidats sur nos listes, ce sont des travailleurs, et ils sont là, à l’image de tous nos autres candidats. Et beaucoup de ces candidats d’ailleurs sont dans la salle. Agathe Martin, Villejuif, elle est cheminote ; une autre cheminote : Monique Dabat, Noisy-le-Sec ; Josefa Torres, Choisy-le-Roi, chimiste ; Aurélie Jochaud, Montreuil, infirmière ; Marlène Ley, La Courneuve, enseignante ; Abdellah Aksas, Paris 18e, conducteur RATP ; Philippe Julien, Saint-Denis, ouvrier de l’automobile ; Ali Kaya, Conflans-Sainte-Honorine, ouvrier de l’automobile ; Serge Fournet, Le Blanc-Mesnil, cheminot ; Lucien Noaile, Villeneuve-Saint-Georges, cheminot.

    Et sur cette grande table : Nathalie Arthaud, tête de liste à Pantin, enseignante ; Jean-Pierre Mercier, tête de liste à Poissy, ouvrier de l’automobile ; et moi-même, Arlette Laguiller, candidate aux Lilas.

     

    Camarades et amis,

    Je veux d’abord vous dire que nous sommes très contents de pouvoir tenir ce meeting malgré l’épidémie et je vous remercie d’être là. En tout cas, le seul virus que nous voulons consciemment transmettre dans cette salle, c’est le virus révolutionnaire.

    Notre meeting est consacré ce soir à notre présence dans les élections municipales du 15 mars prochain.

    Jean Pierre Mercier et Nathalie Arthaud vont successivement intervenir sur nos axes de campagne. Car, contrairement à ce que disent nos détracteurs, nous avons bien un programme dans ces élections.

    Les autres candidats, ce qu’ils appellent programme ce sont des phrases creuses et des problèmes que les municipalités ne pourront pas tenir, car pour les problèmes principaux de la population c’est l’État qui a la solution financière. Notre programme à nous, Lutte ouvrière, c’est d’être du côté des exploités et des plus pauvres contre les riches en toute circonstance. Notre programme c’est notre choix de classe.

    Ce meeting regroupe nos candidats et nos militants d’Ile de France et aussi des départements proches. Vous avez entre les mains le dépliant qui a été distribué à l’entrée où vous trouverez l’énumération des communes où nous sommes présents en Ile-de-France avec les noms de nos têtes de liste.

    Au total, ce sont donc 80 listes (dont 14 arrondissements parisiens). Nos listes toucheront 40 % des habitants de cette région.

    Les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » permettront à tous ceux qui ne veulent pas voter pour le parti de Macron de ne pas être obligés de voter pour ses concurrents bourgeois qui ne valent pas mieux, ou de s’abstenir.

    Au-delà de l’Ile de France, je ne résiste pas au plaisir de vous dire que sur l’ensemble du pays nous serons présents avec 260 listes dans 240 villes différentes dont une à la Réunion, ce qui représente près de 11 000 candidats. Et ce résultat c’est grâce à vous, grâce à notre travail militant à tous que nous le devons. Aux Antilles, nos camarades de Combat ouvrier présenteront aussi des listes.

    Notre regret bien sûr est de ne pas être présents dans toutes les municipalités populaires.

    Malgré tout par rapport à notre présence en 2014 nous nous présentons dans 58 villes supplémentaires. Il y a en France 42 communes de plus de 100.000 habitants. Sur ces 42 nous serons présents dans 37 d’entre elles.

    Sur l’ensemble du pays nous toucherons donc environ 15 millions d’habitants. Et dans la majorité des villes moyennes où vit le prolétariat nous serons présents.

    Dans ces élections notre objectif est de faire entendre une voix communiste révolutionnaire du mouvement ouvrier. La voix de ceux qui ne veulent pas réformer le capitalisme – qui n’est d’ailleurs pas réformable – mais qui veulent renverser le pouvoir de la bourgeoisie.

    Maintenant je passe la parole à nos orateurs et d’abord à Jean Pierre Mercier.

     

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