Tour Eiffel (Paris 15e) : Une grève victorieuse25/04/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/04/P14-3_gr%C3%A9vistes_Tour_Eiffel_C_LO_.jpg.1200x675_q85_box-056600394_crop_detail.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C600%2C337_crop_detail.jpg

Brève

Tour Eiffel (Paris 15e)

Une grève victorieuse

Illustration - Une grève victorieuse

Après trois semaines de grève, les travailleurs des huit boutiques de la Tour Eiffel ont repris le travail vendredi 19 avril. Ces boutiques de souvenirs sont louées par la SETE (Société d’exploitation de la Tour Eiffel) à la société LxA, du groupe Lagardère, qui a déclaré 17 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023, en nette hausse. Quand la direction a proposé 40 euros d’augmentation et une prime de 140 euros lors des dernières négociations salariales, avec des salaires tournant autour de 1 700 euros, on était loin du compte. Les 46 salariés des boutiques ont donc décidé la grève à la quasi-unanimité, soutenus par la CGT, revendiquant 210 euros d’augmentation et une prime JO pour tous.

Tous les matins, pendant trois semaines, les grévistes se sont retrouvés pour discuter au moins une heure avant de partir en manifestation. Ils se sont fait entendre des visiteurs et ont occupé plusieurs boutiques chaque jour : une grosse perte pour la direction en période de vacances scolaires. Ils ont pu aussi compter sur le soutien des autres salariés du site et de touristes qui ont soutenu la caisse de grève et parfois manifesté avec eux.

Les grévistes ont repris le travail, ayant obtenu 110 euros d’augmentation de salaire pour tous et une prime de 500 euros pour les Jeux Olympiques. Ils se sentent fiers d’avoir infligé un recul à la direction et d’avoir relevé la tête, face au mépris du groupe Lagardère.

Partager