Des mois de prison requis contre des gros bonnets de Tisséo

            Un autre procès concernant Tisseo s’est ouvert le 12 mai. Plusieurs très gros bonnets de Tisséo sont poursuivis par rapport à l’attribution de marchés publics de la ligne C : recel de favoritisme, explosion des coûts, concurrence faussée, soupçons d’irrégularités voire de prise d’intérêts. 8 mois de prison avec sursis sont requis contre Jean-Michel Latte, président de Tisséo et adjoint de Moudenc. Et 12 mois avec sursis contre Jean Michel Evin ex-directeur général à Tisséo.

            Ce sont les mêmes qui expliquent à longueur d’année aux salariés qu’il n’y a pas d’argent, qu’il faut se serrer la ceinture, qu’on ne peut pas embaucher, etc… Ce sont les mêmes qui ont toujours eu la main lourde contre les chauffeurs en grève, et toujours prêts à sanctionner le moindre petit faux pas des salariés.

Ce qu'il faut c'est un contrôle des comptes des entreprises par les employés. Ils doivent pouvoir contrôler à tout moment toutes les opérations et tous les choix de la direction. Mais ça, ce sera aux travailleurs de l'imposer.