Usines ArcelorMittal de Grande-Synthe et de Mardyck : Débrayages sur les salaires18/12/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/12/Arcelor_Grande_Synthe.jpg.420x236_q85_box-444%2C0%2C1556%2C625_crop_detail.jpg

Brève

Usines ArcelorMittal de Grande-Synthe et de Mardyck

Débrayages sur les salaires

Illustration - Débrayages sur les salaires

Deux sites de production et de traitement de l’acier d’ArcelorMittal sont implantés dans la banlieue de Dunkerque.

Le 4 décembre, suite aux annonces de la direction du groupe concernant les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), des débrayages ont commencé. La direction proposait une augmentation de 90 euros brut pour les ouvriers et les techniciens. Cela n’a pas été accepté par de nombreux travailleurs des deux usines. Depuis, des débrayages sont organisés à chaque poste, de jour comme de nuit, souvent à l’initiative des militants de la CGT qui demandent 300 euros brut et 56 centimes d’indemnité de déplacement kilométrique.

Les débrayages sont bien plus importants que les années précédentes. Des secteurs qui d’habitude ne se mobilisent que peu ou pas du tout participent à ces débrayages. A la seconde réunion de négociation, la direction a proposé 100 euros brut et 7 centimes d’indemnité de déplacement. Très loin du compte !

Depuis le début des débrayages, la production est très fortement perturbée. Mais la direction continue de jouer les gros bras. Au début des débrayages, elle s’est permise pour la première fois, en accord avec la préfecture, d’envoyer la police et la gendarmerie chez des travailleurs en pleine nuit, pour les réquisitionner, sous prétexte de mise en danger des installations.

Depuis, la direction ne dit plus rien, ni aux travailleurs, ni à la CGT. Les débrayages continuent.

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