Samedi 7 juin : sous le signe de l’internationalisme11/06/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/06/une_2967-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

La Fête de Lutte Ouvrière

Samedi 7 juin : sous le signe de l’internationalisme

Nous ne nous plaçons pas du point de vue des Français ou de la France, mais du point de vue des travailleuses et des travailleurs. Du point de vue des ouvriers, des employés, des secrétaires, des auxiliaires de vie, des caissières, des aide soignantes, des conducteurs… Et ce, quelles que soient leur origine, leur couleur de peau et leurs croyances et quel que soit le pays où ils habitent.

Nous sommes internationalistes parce que l’injustice, la misère, l’exploitation, l’oppression, le saccage de la planète, les guerres nous révoltent partout. Parce qu’ensemble, tous les travailleurs du monde, constituent une seule et même classe sociale confrontée à la même domination capitaliste.

Parce que c’est à l’échelle internationale qu’il faudra renverser le capitalisme et c’est alors qu’il sera possible de construire une économie qui lui sera supérieure, une économie collective, rationnelle, organisée et planifiée à l’échelle du monde pour répondre aux besoins des 8 milliards d’êtres humains que nous sommes et pour préserver et entretenir la merveilleuse maison qu’est notre planète.

[…]

Trop souvent nous n’en sommes pas conscients, mais ensemble nous constituons une force capable de révolutionner la société car nous avons, collectivement, tout ce qu’il faut entre nos mains pour renverser le capitalisme et fonder la société sur de tout autres bases.

La grande bourgeoisie, les Arnault, Mulliez, Bolloré, Bettencourt, les Musk, les Bezos, les Trump ne peuvent rien faire sans nous. Sans nous, ils n’ont pas de production. Pas de profits, pas de capitaux. Pas d’ouvriers et de techniciens des médias pour diffuser leur propagande. Pas de dockers pour acheminer leurs armes. Pas de soldats pour leurs guerres.

Sans le travail des ouvrières de la maroquinerie, des cosmétiques ou de la bijouterie, Bernard Arnault peut dire bye bye à ses 4 milliards de dividendes annuels.

Sans le travail des ouvriers et des ingénieurs de Tesla, de SpaceX ou encore de Starlink, Elon Musk ne serait rien d’autre qu’un agité du bocal m’as-tu-vu et raciste. Quant à Bolloré, ce n’est pas la main de dieu qui a fait sa fortune, mais le travail des ouvriers de la papeterie familiale et celui des marins, des cheminots et des dockers des ports d’Abidjan et de Cotonou !

La grande bourgeoisie ne fait rien de ses deux mains mais elle décide de tout. Nous faisons tout et nous ne décidons de rien. Eh bien imaginez ce que l’on réaliserait si l’on dirigeait tous, collectivement, l’industrie pharmaceutique, les constructeurs automobiles, les entreprises de bâtiment, la grande distribution, les GAFAM, les assurances !

[…] Tout pousse à une organisation collective. À une société communiste dans le plein sens du terme. Pas la caricature qu’en a donné Staline en URSS, mais une société vraiment démocratique parce que justement les décisions sur ce que l’on produirait, où et comment, seraient discutées et prises tous ensemble

Seules les masses exploitées et opprimées sont capables de pousser l’histoire en avant et de faire progresser l’humanité. Rien n’est écrit par avance. C’est à nous tous de faire l’histoire. Et nous sommes chacun, individuellement, devant un choix : accepter l’ordre social capitaliste ou le combattre. Car le pouvoir des capitalistes et de leur État ne tombera pas comme un fruit mûr. Il faut que les travailleurs s’en emparent, et cela ne pourra se faire qu’au travers de luttes acharnées. Qu’au travers de la lutte de classe poussée jusqu’à son terme, c’est-à-dire jusqu’à une nouvelle révolution qui remplacerait le pouvoir de la bourgeoisie par le pouvoir des travailleurs.

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