Contre le chômage : interdire les licenciements et les plans de suppression d’emplois et répartir le travail entre tous

Le chômage est le fléau qui frappe l’ensemble du monde du travail, y compris ceux qui ont conservé leur emploi, car il représente une menace pour tous, et parce que cette menace est utilisée par le patronat pour faire pression sur les travailleurs et pour aggraver l’exploitation de tous.

Pour commencer, il faut arrêter l’hémorragie. Il faut imposer l’interdiction des licenciements ainsi que des suppressions d’emplois sous peine d’expropriation, à commencer par les entreprises capitalistes qui font du profit et distribuent des dividendes. Cette exigence doit être en tête de tout programme qui se place du point de vue des intérêts des travailleurs.

Il est tout aussi vital de redonner du travail aux millions de chômeurs. Il faut empêcher qu’ils sombrent dans la misère. La seule revendication unifiant les intérêts de ceux qui gardent encore leur travail à ceux qui sont déjà au chômage, total ou partiel, est la répartition du travail entre tous avec des salaires qui permettent une existence digne pour tous !

C’est une idée simple et de bon sens. Elle va dans le sens des intérêts de toutes les classes populaires dont les revenus sont liés à ceux des salariés. C’est l’intérêt d’autres catégories populaires, des petits paysans aux petits commerçants ou artisans qui, avec la paupérisation, voient fondre leur clientèle et sont menacés jusque dans leur propre existence. Seuls s’y opposent les intérêts de la minorité capitaliste.

Pour faire réellement diminuer le nombre des chômeurs, il faut qu’il y ait des embauches partout où le personnel manque, partout où la cadence de travail et les horaires sont devenus insoutenables. Partout où les salariés ne peuvent plus poser leurs congés comme ils veulent, il faut des embauches en CDI, de vrais emplois avec des salaires pleins et entiers.

Il faut arrêter avec ces contrats précaires scandaleux où, tous les 18 mois, un travailleur en remplace un autre, mis au chômage. Il faut arrêter de concentrer tout le travail sur des travailleurs de moins en moins nombreux. Au contraire, il faut imposer de le répartir avec un salaire plein, parce qu’un travail et le salaire qui va avec sont la seule richesse des travailleurs.