Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

Je travaille dans un parc d’attraction de l’Est parisien où je suis technicien de maintenance depuis 13 ans. C’est une entreprise dans laquelle se côtoient près de 19 000 salariés de 143 nationalités différentes. Les salaires sont proches du smic pour beaucoup. Dans les plus gros secteurs tels que l’hôtellerie, la restauration, les boutiques ou les attractions, la direction a mis en place des horaires variables qui fluctuent en fonction des jours. Avec ce genre de mesures, les conditions de travail se dégradent toujours plus.

La maison mère et le Parc font toujours plus de profit et battent des records tous les ans.  

L’inflation a servi de prétexte comme à tous les autres patrons pour augmenter les prix. Celui du billet d’entrée comme celui de tout ce qui est vendu dans le parc. Les augmentations de salaires n’ont pas suivi. L’année dernière nous avons pu exprimer notre mécontentement en manifestant à plusieurs milliers contre les bas salaires et les conditions de travail dégradées. C’est un comité, avec le soutien de certains syndicat, qui a dirigé les quelques journées de débrayage. Celles-ci ont sûrement été à l’origine des quelques augmentations consenties, même si nous savons que pour gagner cette bataille contre l’inflation, il nous faudra une mobilisation d’une tout autre ampleur.  

Je suis candidat pour affirmer que le monde du travail, par ses luttes, a la force collective d’imposer ses revendications.  

Je tiens aussi à dénoncer cette situation où ceux qui produisent toutes les richesses n’ont même pas le minimum et ceux qui détiennent les capitaux ont tout.