Gare St Charles : Que vaut la parole d’un ministre ?22/08/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/08/malgre_le_nettoyage_force_la_gare_le_dimanche13aout.jpg.420x236_q85_box-0%2C60%2C640%2C420_crop_detail.jpg

Brève

Gare St Charles

Que vaut la parole d’un ministre ?

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Si le ministre avait écouté les petits salariés la gare n'aurait pas eu cette allure.

Lors du conflit des salariés de la société de nettoyage de la gare St Charles, le ministre Clément Beaune est intervenu lourdement.

D’après le journal « La Provence » du samedi 12 août, le ministre avait précisé : « certains salariés disent que les salaires ne sont pas payés. À ma connaissance ils le sont. » Si le ministre a pris pour paroles d’évangile ce que lui a soufflé la société de nettoyage, il a eu bien tort.

En effet le tribunal judiciaire de Marseille a débouté de toutes ses demandes l’entreprise de nettoyage. Mieux, il a considéré le premier mouvement de grève comme « parfaitement licite et légal » et il reconnait les fautes de l’entreprise « compte tenu de l’inexécution fautive de l’employeur de payer leurs salaires ».

Mais cela ne lui n’a pas suffit, car lors de sa visite éclair du 20 août il continuait à pérorer : « Ce qui s’est passé est scandaleux. C’est la troisième fois cette année que la gare est transformée en porcherie ».

Moralité, un ministre, ça n’écoute pas les grévistes, surtout s’ils ont de petits salaires et que ce ne sont que des petites gens !

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