Hôpital Tenon (Paris 20e) : Agir contre le manque de moyens 13/12/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/12/Hopital_Tenon_0.JPG.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Brève

Hôpital Tenon (Paris 20e)

Agir contre le manque de moyens

Illustration - Agir contre le manque de moyens

Dans cet hôpital, les collègues de la crèche font circuler une pétition pour exiger le remplacement des absents, plus de personnel et de moyens. Ils pensent avec raison qu'une crèche n’est pas une consigne de gare ! En Médecine, la direction avait réuni le personnel avant l’été pour proposer de travailler avec de svacations plus longues, ce que la majorité avait refusé. Aujourd’hui elle revient à la charge, mais ce qu’il faut ce sont des collègues en plus, pas des heures en plus. Ainsdi en Médecine au 6ème étage il n’y a qu’une seule aide-soignante de nuit pour 24 lits. Elle doit courir entre les chambres, assumer les repas, les changes, raccompagner les patients perdus dans les couloirs... Les cauchemars, ce n’est pas que pour les patients ! Dans le même service (à Gavarni), la salle de repos manque d’aération et la fenêtre hublot ne s’ouvre pas, comme si manger ou respirer il fallait choisir. Les hublots c’est bien sur les bateaux pendant les vacances, nettement moins dans les salles de repos ! Et dans le service de chirurgie thoracique, la direction annonce vouloir repasser de 12 à 21 lits le 8 janvier prochain. Mais le nombre d'infirmière repassera-t-il de 3 à 7 comme c'étaot le cas avant ? A grandes ambitions, il faut de grands moyens. Dans bien des services, comme en pneumologie, il n'y a personne pour remplacer les malades ou les congés. La direction répète sans arrêt qu'elle ne trouve personne à embaucher. C'est sûr qu'avec les salaires et les conditions de travail indignes qu'elle propose, elle décourage les candidats.

La grève ça paye

Mardi 5 et mercredi 6 décembre, parce qu’ils en avaient ras-le-bol du sous-effectif, le personnel des Urgences de la Pitié-Salpétrière s'est mis en grève. En venant protester devant le siège de l’AP-HP et en manifestant dans Paris et sur le boulevard de l’Hôpital, ils ont montré leur détermination. Et en 48 heures ils ont obtenu l’affectation de plusieurs postes d’aides-soignantes et d’infirmières. Lors de cette grève, l’encadrement, pensant qu'elle n’allait pas être suivie, n’a pas organisé le service minimum. Les collègues sont partis en grève et il ne restait plus grand monde dans le service. Quand on est en colère et déterminé, ça change la donne ! Et cela ne peut que donner envie aux hospitaliers de s'y mettre tous !

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