Grenoble : Une odieuse chasse aux sans papiers29/12/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/12/P3074853.jpg.420x236_q85_box-0%2C110%2C2000%2C1235_crop_detail.jpg

Brève

Grenoble

Une odieuse chasse aux sans papiers

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Grenoble, manifestation contre la réforme des retraites, mars 2023

Mercredi 27 au soir, alors que les livreurs à vélo Uber et Deliveroo, d’origine africaine pour la plupart, attendaient les commandes devant des restaurants rapides au centre-ville de Grenoble, la police, encerclant la zone, a arrêté une dizaine de livreurs sans papiers. Menottés, ils ont été amenés en centre de rétention à Lyon pour certains, au poste de police pour les autres, et leurs outils de travail, les vélos, leur ont été confisqués.

Selon le procureur, cette opération a permis de montrer qu'ils sont « gravement exploités par ceux qui leur sous-loue leurs licences ». Quelle hypocrisie ! Serait-ce en fait en réaction au mouvement de grève qu’ils ont fait pour réclamer d’être mieux payés ? Ou parce qu’ils ont participé à des manifestations comme celles contre la réforme des retraites ?

Comme le disait un de ces travailleurs lors d’une conférence de presse organisée par la CGT, soutenus par des élus Grenoblois : « On n’est pas des délinquants, on est des travailleurs, on est utiles ». Oui, bien plus utiles que les patrons d’Uber et de Deliveroo qui eux, encaissent les profits et ne sont pas inquiétés !

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