STMicroelectronics - Crolles et Grenoble : Cachez cette discrimination que je ne saurais voir04/11/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/11/Syndicalistes_ST_Crolles_24-11-2020__1.jpeg.420x236_q85_box-0%2C38%2C577%2C362_crop_detail.jpg

Brève

STMicroelectronics - Crolles et Grenoble

Cachez cette discrimination que je ne saurais voir

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Rassemblement lors d'un débrayage en 2020 (Photo LO)

Dix salariées de STMicroelectronics, entreprise de semi-conducteurs, voient l’aboutissement d’un combat juridique de huit ans se concrétiser par la condamnation en cour d'appel, de leur direction qui devra leur verser 800 000 euros d’indemnités en réparation de préjudice professionnel et moral, pour discrimination salariale liée au sexe. Il restera à fixer le montant pour rappel de salaire et d’éventuelles promotions.

En 2015, suite à la fuite d’un fichier des Ressources Humaines contenant les salaires des travailleurs du site de Grenoble, onze salariées, six ingénieures et cinq opératrices et techniciennes, toutes représentantes du personnel CGT, avaient saisi les prud’hommes pour inégalité salariale, de l'ordre de 16 à 20 % en faveur de leurs collègues hommes. Une des salariées, juge prudhommale, fait l'objet d'un jugement à part et est en attente.

Ce jugement est une victoire quand on sait qu'il a fallu attendre des années et un recours devant la justice pour simplement obtenir de la direction des documents permettant la comparaison genrée des carrières.

Même si chacune s'attend à une saisie par l'employeur de la cour de cassation, elles espèrent que d'autres femmes oseront, elles aussi, dénoncer les discriminations qu'elles subissent.

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